Les OGM ont été principalement créés pour gagner du temps et de l’argent : le travail de l’agriculteur est en principe facilité et il devrait y avoir un meilleur rendement. Aujourd’hui, de nombreux pays les utilisent et les commercialisent sans vraiment savoir ce que cela peut entraîner. Il faut savoir que les OGM sont déjà cultivés dans 21 pays et ce nombre ne cesse d’augmenter. Les O.G.M. font partie des biotechnologies et comme toute technologie, il y a des conséquences inconnues et de nombreuses études sont là pour éclaircir le sujet. Elles sont actuellement en cours dans le cas des OGM. Nous pouvons constater ici qu'ils sont de plus en plus nombreux.
Notre développement est le suivant :
I – La biodiversité, élément fragile et indispensable à la vie
1 – Qu’est-ce que la biodiversité
2 – La biodiversité, comment agir ?
3 – L’évolution de la biodiversité
4 - Quels sont aujourd’hui les résultats des études ?
II – Les OGM
1 – Les OGM : qu’est-ce que c’est ?
2 – Différents types d’OGM
III – Les effets des OGM sur la biodiversité
A – Le risque de dissémination
1 – Dissémination des gènes par le pollen et les graines
2 – Croisement entre OGM et plantes sauvages
3 – Prévention
B – Divers types d’OGM
1 – Les OGM résistants aux insectes
2 – Les OGM résistants aux herbicides
Nous en avons tiré la conclusion suivante :
On peut donc dire que les OGM ont bien un impact sur la biodiversité, c’est certain. En effet, il y aurait un risque de dissémination des gènes qui pourrait entraîner la disparition d’espèces de plantes sauvages. Ensuite, l’utilisation de maïs Bt pourrait résoudre le problème de la résistance des insectes aux insecticides. Enfin, les OGM pourrait entraîner un changement de l’écosystème dans lequel ils vivent, en atteignant des insectes « utiles » ou en changeant le milieu de vie des insectes en général. Mais il est difficile de mesurer cet impact pour diverses raisons.
Les enseignements tirés d’expérimentations en laboratoire ou en serre sont limités : « il y a des situations où l’on ne voit rien en laboratoire, pour des questions d’échelles de temps et d’espace », explique Antoine Messéan, directeur de l’INRA. « Aux Etats-Unis (où des OGM résistant à l’herbicide Round Up sont massivement cultivés), la sélection naturelle a opéré sur des millions d’hectares, et on a observé une flambée de résistances végétales à l’herbicide. Un phénomène impossible à observer à petite échelle. Et qui fait blêmir les opposants à l’expérimentation en plein champ, alors qu’il incite le chercheur à en savoir plus pour en assurer la maîtrise. Deux positions inconciliables depuis dix ans qu’il faudra bien un jour parvenir à accorder. »
De plus, la structure de l’ADN n’est conne que depuis 1953. On connaît peu de choses sur le rôle et sur le fonctionnement des gènes, leurs interactions et surtout, sur les nitrons, des gènes aux fonctions inconnues et qui représentent environ 80% de l’ADN.
Il ne faut pas oublier que de nombreuses études restent secrètes pour des raisons politiques et on sait qu’on ne nous dit pas tout. C’est ce qui alarme le plus les contestataires des OGM. D’ailleurs, Nicolas Sarkozy a déclaré qu’il recourrait à la clause de sauvegarde concernant le maïs OGM MON 810 pour cause de « doutes sérieux », suspendant ainsi l’autorisation de culture commerciale de celui-ci.
De récentes études russes ont montré l’influence néfaste du soja transgénique sur la santé des souris. Leur foie et leur rate ont diminué. Cela modifierait aussi leur comportement. Il ne faut pas tirer de conclusions hâtives mais ces études sont alarmantes et laissent à réfléchir quant à l’ingestion d’OGM par l’homme.