Chaque semaine on entend parler des O.G.M. mais où en sommes nous réellement ? Quelles sont les conclusions tirées des études réalisées ?

En Angleterre plusieurs études ont été menées avec différentes cultures. Les conclusions tirées ont été les suivantes :
Dans les champs cultivés avec du canola de printemps ou du maïs GM :

• Dans ces champs, les mauvaises herbes étaient plus abondantes d’où une augmentation du nombre de certains insectes (ils se nourrissent de mauvaises herbes) : abeilles, papillons….
• Certains insectes dits « souterrains » étaient en plus grande quantité dans les champs transgéniques.

• les papillons et les abeilles étaient notamment en plus grand nombre dans les champs d’OGM
• les insecticides utilisés pour traiter les cultures de maïs traditionnel pourraient être néfastes pour d’autres insectes bénéfiques pour les oiseaux

Nous pouvons donc noter des rapports contrastés selon les espèces. Ainsi les OGM favoriseraient la prolifération des papillons et abeilles mais pourraient être néfastes pour des insectes qui servent de nourriture aux oiseaux.

 

En conclusion la biodiversité est un élément certes fragile mais il s’agit avant tout d’un support à la vie. Malgré une attention particulière de la part de la communauté scientifique, nous ne connaissons pas aujourd’hui la réelle quantité d’espèces sur Terre. La biodiversité offre donc une part de mystère d’autant plus que personne ne sait comment elle va s’adapter à l’arrivée des O.G.M. dans le milieu naturel. La fracture de la communauté scientifique montre d’autant plus nos faibles connaissances sur le sujet. Nous pouvons donc en déduire qu’il reste beaucoup à faire car la biodiversité est un élément que nous ne devons pas perdre autant pour la survie des espèces de notre planète que pour la notre.

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